Crédit photo: Projet réalisé par Enseignes Landreville.
Obtenir un permis pour la pose d’une enseigne commerciale présente plusieurs défis. Les villes accordent avec raison une grande importance à son design et à son urbanisme, ce qui se reflète parfois dans la complexité du processus d’obtention des permis d’enseignes et le besoin d’être bien accompagné pour optimiser le résultat de cette démarche.
A Montréal, certains quartiers historiques et patrimoniaux sont soumis à des Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Cela signifie que l’analyse et l’obtention des permis sont plus complexes que pour une demande régulière. À titre d’exemple chaque arrondissement de Montréal ou autres villes possède son propre règlement d’urbanisme, ce qui ajoute encore plus de défis. C’est pourquoi il est bénéfique de travailler avec un fabricant professionnel membre de l’Association Québécoise de l’Industrie de l’Enseigne (AQIE) de votre région. Ils connaissent bien la réglementation de votre ville et évitent ainsi les surprises et les retards liés à un manque de connaissance des règlements en vigueur.
Des délais et défis importants.
Le délai entre le début de la demande et l’obtention du permis d’enseigne à Montréal varie généralement de 3 à 10 semaines. Si la demande n’est pas conforme, d’autres délais peuvent s’ajouter. Il est donc important de faire appel à un professionnel de l’AQIE de votre région pour faciliter le processus.
Mais obtenir un permis d’installation d’enseigne conforme n’est pas le seul défi pour un enseigniste. Les choses peuvent se compliquer davantage lorsqu’il s’agit d’un projet d’enseigne au centre-ville, et voici pourquoi :
Souvent, les bâtiments sur lesquels nous travaillons ont des façades anciennes, ce qui rend difficile la détermination de leur structure, car nous ne travaillons pas sur des façades neuves avec des plans d’architecte. C’est pourquoi le chef installateur d’un fabricant d’enseignes, membre de l’AQIE, joue un rôle crucial. Il est le véritable héros, responsable de la solidité des installations grâce à son ingéniosité et son calme pour trouver des solutions, peu importe la problématique.
De plus, travailler sur une rue animée du centre-ville présente des défis supplémentaires. La circulation dense, le grand nombre de piétons et l’espace limité pour les camions nacelles sont autant de facteurs à prendre en compte. Il est donc nécessaire de prévoir et de gérer les permis pour l’occupation de l’espace public, de s’assurer d’avoir suffisamment d’espace pour travailler et d’établir un plan signalétique pour contrôler la circulation automobile et piétonnière, afin d’assurer la sécurité de tous. Dans certains cas la présence d’un signaleur et la signalétique exigée par la ville par un professionnel, nécessite des frais importants. En effet le cout de permis supplémentaire peut s’élever jusqu’à 3000$.
En somme, travailler et opérer à Montréal représente un défi supplémentaire pour les enseignistes. Cependant, je suppose que ce défi reste sensiblement le même d’une grande ville à une autre. Mais comme on dit, si ce n’était pas complexe et stimulant, nous ne serions pas aussi fiers de nous promener dans la ville en pointant du doigt les centaines d’enseignes vendues, fabriquées et installées par nos équipes. Moi et mes collègues de l’AQIE contribuons à améliorer le paysage urbain par la créativité de nos réalisations qui contribuent au développement des affaires de nos clients.
Simon Lamy est directeur des ventes et du développement des affaires chez Enseignes Robert, une entreprise familiale établie à Montréal depuis 1945 et membre de l’AQIE depuis plus de 10ans. Pour le contacter, vous pouvez envoyer un courriel à [email protected]. Vous pouvez également obtenir plus d’informations sur leur site Web : https://lettragerobert.com.